Saint-Sauveur-en-Rue

Saint-Sauveur-en-Rue (en latin : Sanéli Salvatoris et San Sevao en occitan du Nord-Vivarais) est une commune  située dans le département de la Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
C'est un ancien prieuré particulièrement important jusqu'à la Révolution Française.
La commune est située au centre de plusieurs régions montagneuses : le Velay (côté Haute-Loire), le Vivarais (côté Ardèche) et le Pilat.
Plus précisément, elle est localisée au pied du col de la République (1 161 m) et du col du Tracol (1 030 m), sur le contrefort du mont Pyfarat (1 387 m).
La commune est incluse dans le parc naturel régional du Pilat ; elle se trouve sur la ligne de partage des eaux entre le Rhône et la Loire.
Le clocher du village est à environ 3 km à vol d'oiseau des départements de l'Ardèche et de la Haute-Loire.
Le territoire de la commune de Saint-Sauveur-en-Rue abrite la source de la Déôme, rivière du bassin du Rhône, traversant la ville d'Annonay.
La commune ne possède aucun vestige de l'antiquité ou du haut Moyen Âge mais on peut s'apercevoir que, grâce à la toponymie des noms de hameaux ou de lieux, il y avait des populations, notamment celtes, sur le territoire de la commune. Par exemple, Vernaly, nom d'un hameau, provient du celte et veut dire « clairière des aulnes ». Lourbat, nom d'un autre hameau, signifie « orphelin ».
Depuis le Moyen Âge, le village a porté plusieurs noms : « Saint-Sauveur », « Saint-Sauveur-en-Rue » à partir de 1242 pour se différencier de Saint-Sauveur-en-Vocance, « Saint-Sauveur-en-Velay » car la paroisse était tournée sur le Velay, « Saint-Sauveur-en-Forez » à partir du xive siècle puis « Déôme » pendant la Révolution.
Les habitants de Saint-Sauveur-en-Rue sont surnommés « les Picatios d’âne » (expression d'occitan Nord-Vivarais qui signifie « pique cul d'âne », car c'était jadis le seul moyen de faire avancer les ânes de renfort sur la montée du Tracol).